Trois policiers ont été mis en examen le mois dernier dans une affaire de « blanchiment en bande organisée ». Deux des policiers sont affectés à l’OFAST (Office anti-stupéfiants) et le troisième au SRT (service de renseignement territorial de la Guadeloupe). Le préjudice est estimé à 10 millions d’euros.
En avril dernier, un vaste coup de filet a permis l’arrestation de 11 personnes, qui ont toutes été placées en garde à vue. Le principal suspect est actuellement en détention provisoire, tandis que les autres ont été placées sous contrôle judiciaire. Parmi eux, trois policiers ont été mis en examen par un juge d’instruction du pôle financier du tribunal judiciaire de Paris. Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans une escroquerie aux prêts bancaires. Deux d’entre eux ont été mis en examen pour blanchiment en bande organisée les 18 et 27 avril dernier et le troisième le 21 avril pour faux et blanchiment d’une escroquerie en bande organisée.
Ces personnes sont soupçonnées d’avoir participé à une escroquerie aux prêts bancaires. Trois banques sont concernées, dont le préjudice s’élève à 10 millions d’euros. Le principal suspect aurait créé un réseau d’entreprises pour obtenir frauduleusement des prêts bancaires. Les trois policiers impliqués auraient, quant à eux, investi dans de nombreuses de ces entreprises avant de racheter ses parts à des prix très inférieurs à leur valeur. L’argent ainsi détourné aurait été placé dans des biens immobiliers.
L’enquête, toujours en cours, devra déterminer l’ampleur de l’escroquerie et l’implication exacte de toutes les personnes suspectées de fraude.
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