Plus d’un an après ses premières manifestations, le collection des organisations en lutte poursuit son combat pour la réintégration des soignants suspendus ayant refusé la vaccination anti-COVID-19 obligatoire. Après avoir enchaîné les portes de l’entrée principale de la mairie de Pointe-à-Pitre mardi 13 décembre matin en signe de protestation, le collectif a mené une nouvelle opération de blocage des accès du CHU mercredi matin.
Dès 6 h du matin, ce mercredi 14 décembre, les membres du collectif ont mené une nouvelle opération “coup de force”. Arrivés en nombre, ils ont encerclé le Centre Hospitalier Universitaire de Guadeloupe afin d’entraver les différents accès. Seules les urgences restaient accessibles. Toutes les autres portes d’accès se sont retrouvées infranchissables, comme l’une des entrées principales qui a été cadenassée et barricadée d’un amas de pneus et de palettes.
Par cette énième mobilisation qui a eu lieu au lendemain de l’avis défavorable rendu par l’Académie nationale de médecine, les manifestants de l’UTS-UGTU comptaient faire entendre, une nouvelle fois, leurs revendications concernant la réintégration des soignants suspendus depuis plus d’un an. Pour Gaby Clavier, délégué syndical de l’UTS-UGTG CHU, ce qui est annoncé comme “une mauvaise option” par l’Académie Nationale de Médecine ressemble plus à “une punition” de l’état à l’encontre des récalcitrants à la vaccination obligatoire.
La manifestation ayant également perturbé la circulation aux abords de cette entrée de Pointe-à-Pitre, les forces de l’ordre ont dû intervenir vers 8 h 10 pour pouvoir débloquer rapidement la situation. Les policiers ont pu dégager les entrées, rendant à nouveau possible l’accès à l’établissement de santé.
Tags
Soyez le 1er à commenter