Réintégration des soignants suspendus : le bras de fer entre l’État et le Collectif se poursuit

Par Thierry le Mercredi 19 octobre 2022 - 2190 vues

La négociation du 13 octobre 2022 entre le Collectif de lutte contre l’obligation vaccinale et Joël Mathurin, directeur de cabinet du ministre délégué des Outre-mer, Jean-François Carenco, s’est rapidement soldée par un échec. Le Collectif, qui estime ne pas avoir été entendu dans sa demande de réintégration des soignants accompagnée d’une indemnisation, a préféré mettre fin à cette rencontre après seulement 10 minutes d’entretien.

D’après les chiffres de l’Agence Régionale de Santé, 221 salariés sont suspendus depuis l’année dernière suite à l’obligation vaccinale. Joël Mathurin est venu à la rencontre des syndicats afin de leur proposer un « plan de départ exceptionnel ». Celui-ci prévoit des ruptures conventionnelles majorées (les indemnités proposées sont multipliées par trois, offrant un minimum de 40 000 euros) ainsi que des départs en préretraite également négociés.

Cependant, ces propositions de sortie de crise ne correspondent pas aux attentes du Collectif de lutte contre l’obligation vaccinale qui milite pour la réintégration des soignants suspendus. Pour Gaby Clavier, secrétaire général du syndicat UST-UGTG, d’une part, elles ne reflètent pas les propos d’Eric Guyader, directeur du CHU. D’autre part, le Collectif revendique se battre pour un droit fondamental : « la liberté de travailler ».

Le Collectif dénonce donc une volonté de réduire la masse salariale à travers ces propositions ainsi, qu’entre autres, de vouloir restreindre l’accès aux soins. C’est pourquoi le collectif de lutte contre l’obligation vaccinale a appelé la population à se mobiliser ce lundi 17 octobre 2022, devant le CHU des Abymes.

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