Selon l’Agence régionale de santé (ARS) de Guadeloupe, ce sont 221 personnels qui ont été suspendus faute de vaccin contre la COVID-19. Soignants, personnels administratifs, … Ces derniers refusent de se faire vacciner pour avoir le droit d’exercer. Depuis plus d’un an, ce conflit met à mal l’écosystème sanitaire de la Guadeloupe. Et il semblerait que le dénouement ne soit pas proche.
De passage en Guadeloupe, Joël Mathurin a mis les points sur les "i" : l’obligation vaccinale ne sera pas levée.
Pour ceux qui ne désirent pas se plier à cette dernière, l’État propose des ruptures conventionnelles et des départs en préretraite facilités. Afin de mettre un terme à cette crise, le gouvernement est prêt à multiplier par trois les indemnités classiques, soit un minimum de 40 000 € par personnel.
Une proposition rejetée par l’Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG). Pour son représentant, Gaby Clavier, cet accord vise à réduire la masse salariale, réduisant ainsi l’accès aux soins sur l’île papillon.
Pour l’association, l’heure n’est pas au licenciement mais aux réintégrations. C’est pourquoi elle se dit prête à "engager un processus de négociation" visant à redonner leurs postes aux 221 personnels suspendus. Depuis un an, ces derniers sont sans attributions et sans soldes. Une situation difficile ayant conduit aux émeutes de novembre 2021.
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