L’année 2022 s’est achevée, mais le désaccord entre les biologistes de France et le gouvernement n’est pas pour autant résolu et le bras de fer entre les deux parties se poursuit en cette nouvelle année. Un mouvement de grève nationale a débuté ce lundi 9 janvier, suivi par le Groupe INOVIE Biopôle Antilles de la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Les différents syndicats de la profession refusent de se soumettre au projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, leur demandant une contribution de 1,3 milliard d’euros.
Un précédent mouvement de grève qui avait duré 3 jours en novembre dernier avait marqué le début d’un bras de fer entre le gouvernement et les biologistes. Ces derniers estiment ne pas avoir été entendus, leurs revendications n’ayant pas été prises en compte. Ils se refusent à « accepter un plan gouvernemental qui mettrait en péril la densité du maillage territorial (nombre de laboratoires de proximité), et par ricochet l’emploi et la qualité des soins prodigués (baisse des moyens et des investissements) ».
C’est pourquoi ne nombreux laboratoires, en signe de protestation, laisseront leur porte close durant toute cette semaine. Ce mouvement débuté hier, qui a été reconduit à l’initiative de l’ensemble des syndicats du secteur, avec le soutien des principaux groupes et réseaux nationaux réunis au sein de l’Alliance de la biologie médicale, devrait prendre fin dimanche 15 janvier.
« À défaut d’une réponse du gouvernement à cette grève, les laboratoires de biologie médicale prendront la décision de ne plus effectuer de tests COVID à compter du lundi 16 janvier. »
Si les portes sont closes au public, en revanche, les infirmiers et les établissements de santé peuvent continuer de faire analyser leurs prélèvements et certains patients dont le traitement de leur pathologie ne peut pas être reporté seront également pris en charge.
En cas d’urgence, les patients sont invités à composer le 15 ou à se diriger vers le service d’urgence le plus proche de chez eux.
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