En cette période de mobilisation générale contre la réforme des retraites, une mauvaise nouvelle impacte les foyers qui subissent de plein fouet l’inflation ; le chèque énergie ne sera pas envoyé dans les temps ! Habituellement reçue fin mars par les bénéficiaires, cette aide au paiement des factures énergétiques va être repoussée de « quelques semaines » en raison d’une « charge de travail exceptionnelle ». L’assouplissement des barèmes d’éligibilité à ce dispositif entraîne des ralentissements dans le traitement des dossiers.
En raison de la hausse des prix de l’énergie imputée, entre autres, à la guerre en Ukraine, le gouvernement a décidé d’élargir cette aide financière aux ménages se chauffant au bois ou au fioul. Si de nombreux ménages français utilisant l’électricité et le gaz recevaient un chèque énergie automatiquement, pour les nouveaux bénéficiaires, la démarche est différente. Ces derniers doivent déposer une demande. Ces nouveaux dossiers doivent obligatoirement faire l’objet d’un traitement de vérification vigoureuse afin de confirmer l’éligibilité du ménage, d’où le retard occasionné.
En effet, le chèque énergie est toujours soumis à des conditions de ressources. Seuls les ménages les plus démunis, dont le revenu par UC (unité de consommation) est inférieur à 10 800 euros, sont éligibles à ce coup de pouce. Chaque demande déposée doit ainsi passer dans les mains d’un agent de l’Agence de services et de paiement, en charge de vérifier la bonne éligibilité de celle-ci.
Concernant l’année 2023, les demandes peuvent être déposées jusqu’au 30 avril 2023. Le traitement des dossiers ne pourra donc pas se terminer avant cette date limite. En conséquence, contrairement aux années passées, le versement du chèque énergie ne pourra avoir lieu fin mars. Il devrait, au mieux, être versé à partir du mois de mai 2023.
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