Dans un communiqué, la direction du CHU de Pointe-à-Pitre annonce avoir déposé plainte suite à de nouvelles exactions. Elle dénonce les actions du collectif qui ont conduit à des dégradations de plusieurs installations ainsi « qu’à un obstacle dans l’exécution des missions de service public ».
La tension est donc toujours palpable entre la direction du CHU et les membres du « collectif des organisations en lutte ». Depuis juillet 2021, ce collectif qui lutte contre l’obligation vaccinale du personnel soignant contre la Covid-19, demande « la réintégration, la réhabilitation et l’indemnisation des suspendus ».
Le collectif a pour l’heure refusé catégoriquement la proposition du gouvernement qui comprenait des ruptures professionnelles majorées ou des départs en préretraite avec des conditions assouplies. Selon Gaby Clavier (syndicaliste UGTG) qui s’est exprimé sur place lors d’une conférence de presse, la mobilisation du jeudi 27 octobre visait à « réclamer la réintégration, la réhabilitation et l’indemnisation des suspendus ».
Aux dires de la direction, « une cinquantaine de personnes ont envahi la direction des ressources humaines du CHUG, en ont bloqué le couloir avec une armoire, ont coupé l’électricité et rendu impossible la conduite des missions des agents ». Toujours d’après elle, « les militants s’en sont pris aux écoles et aux instituts de formation du CHUG, et ont forcé les étudiants à quitter les amphithéâtres et les formateurs à quitter leurs bureaux ». Des dégradations ayant été constatées, la direction a donc décidé de porter plainte.
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