D’après une récente étude publiée dans le Journal of the National Cancer Institute par Alexandra White (auteure principale), l’usage répété des produits de défrisage capillaire, principalement plébiscités par les femmes noires, augmente le risque de développer un cancer de l’endomètre.
L’étude mentionnée a porté sur 33 500 femmes, recrutées entre 2003 et 2009, et suivies durant près de 11 ans. Les résultats sont édifiants. Chez celles qui n’ont pas recours aux produits de défrisage capillaire, le risque de développer un cancer de l’utérus représente 1,64 % de la gent féminine. En revanche, pour celles qui utilisent ces produits au moins 4 fois par an, le risque est plus que doublé avec un taux à 4,05 %.
Les produits de défrisage capillaire sont donc particulièrement toxiques pour les femmes. Ces derniers renferment entre autres du Parabène, du Bisphénol A, voire du Formol. Ces molécules chimiques, déjà montrées du doigt à maintes reprises, font bel et bien partie de la composition des produits de défrisage capillaire. De plus, l’usage du fer à lisser pourrait également provoquer une plus grande absorption de ces produits chimiques en provoquant des lésions ou des brûlures du cuir chevelu. La chaleur du fer à lisser est par ailleurs à l’origine d’une décomposition de ces produits chimiques.
Si le cancer de l’utérus, qui ne doit pas être confondu avec le cancer du col de l’utérus, reste relativement rare avec 3 % des nouveaux cas de cancer aux États-Unis, ces taux d’incidences sont à la hausse. Cette étude met en lumière le risque accru d’avoir recours aux produits de défrisage capillaire de façon régulière, d’autant que les femmes qui adoptent cet artifice de beauté sont de plus en plus jeunes.
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