Après une journée nationale de grève contre la réforme des retraites le 31 janvier, certains établissements scolaires de Guadeloupe ont poursuivi le mouvement en gardant leurs portes closes ce mercredi 1er février. Si les salariés sont directement concernés par cette nouvelle réforme, les lycéens, quant à eux, sont solidaires, mais s’inquiètent également pour leur avenir.
Sur l’archipel, plusieurs lycées et collèges ont continué leur mouvement de grève. Pour ces établissements, les revendications vont bien au-delà de la demande d’abandon de la réforme des retraites. Les grévistes dénoncent en particulier le manque de moyen au sein de l’académie, les suppressions de postes en lien avec des fermetures de classes, mais aussi la mauvaise valorisation de la profession d’enseignant.
Certains établissements ont donc été bloqués au lendemain de cette seconde journée nationale de grève. Pour une partie d’entre eux, cette mobilisation est à l’initiative des enseignants, mais pour beaucoup, c’est la jeunesse qui monte au créneau. Le syndicat FSU a demandé aux établissements de « convoquer des assemblées générales afin de reconduire le mouvement selon leur propre calendrier ».
Suite à ces assemblées générales, la majorité des établissements du second degré a été à nouveau bloquée ce 1er février, notamment les collèges (Nestor de Kermadec à Pointe-à-Pitre, Roches Gravés à Trois-Rivières, Guenette au Moule et Telchid à Capesterre-Belle-Eau) et les lycées (Yves Leborgne à Sainte-Anne, Chevalier de Saint-Georges et Baimbridge aux Abymes et le lycée des Droits de l’Homme à Petit-Bourg).
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