Ce mercredi 26 juillet, une convention a été signée à Grand-Bourg par l’État, la Région, le Département et la CCMG (Communauté de Communes de Marie-Galante) afin de redynamiser la filière de la canne et de redonner un nouveau souffle à l’usine SRMG. Celle-ci bénéficiera d’ici à 2028 de travaux de modernisation et surtout de mises aux normes environnementales à hauteur de 30 millions d’euros.
L’Usine Sucrerie-Rhumerie de Marie-Galante (SRMG), unique site de production de l’île, connait une baisse constante de tonnage depuis une dizaine d’années, notamment depuis l’incendie de 2021. Lors de la dernière récolte, le tonnage espéré (72 000 tonnes) n’a pas été atteint, ne dépassant pas les 52 000 tonnes broyées.
Afin de préserver cette filière qui compte 1 300 planteurs sur l’île, l’État, la Région, le Département ont décidé de participer à un co-financement pour la mise en place d’un Plan de relance. Ce dernier devrait permettre à l’usine de passer des 72 000 tonnes de cannes broyées actuelles à 130 000 tonnes d’ici à 2027. Dans ce sens, une convention a été signée hier, mercredi 26 juillet, à Grand-Bourg de Marie-Galante, où se sont réunis le préfet de région, Xavier Lefort, le président de région, Ary Chalus, le président du conseil départemental, Guy Losbar et le directeur général de la SRMG, Stéphane Deniaud.
Les travaux, qui ont déjà commencé, sont destinés à moderniser l’usine dans le respect des normes environnementales. De plus, 100 hectares de foncier agricole seront mis à la disposition des planteurs dont les engagements de cette convention prévoient de les accompagner.
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