Le 13 novembre 2021, la Guadeloupe et la Martinique ont pris feu. Magasins pillés, pharmacies vidées, barrages routiers, émeutes, … Jusqu’en fin janvier 2022, les Français d’outre-mer ont retenu leur souffle. Derrière ces mouvements, des hommes baptisés les "grands frères". Arrêté en juin 2022, l’un d’entre eux vient pourtant d’être libéré, faute de preuves.
L’obligation vaccinale n’a pas été l’unique revendication de la révolte 2021-2022 dans les Antilles. Elle en fût le déclencheur. Depuis plusieurs années, Martiniquais et Guadeloupéens peinent à voir les services publics se délabrer et le cours de la vie augmenter. Quand le Président Emmanuel Macron a imposé le pass vaccinal, ce fût la goutte d’eau qui fit déborder le vase.

Crédit photo © iciGwada
Galvanisant les foules et invitant à l’action, les "grands frères" ont fédéré les masses. Attention… Ils n’ont jamais incité aux dommages et à la violence. Jamais. Leur recommandation était de ne plus rester passif face à cette situation.
Malheureusement, un peu trop motivées, certaines ouailles sont allées trop loin. En plus des dégâts matériels, les mouvements sociaux de 2021-2022 ont fait un mort et 11 blessés. Et aujourd’hui, la justice cherche des coupables.

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Incarcéré à Ducos (Martinique) depuis juin 2022, un "grand frère" a été relaxé mardi 4 octobre 2022 par la cour d’appel de Fort-de-France. En effet, les enquêteurs n’avaient aucun moyen de prouver que ce dernier avait sciemment manipulé les foules pour saccager les bâtiments.

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Pour Maître Eddy Arneton, l’avocat de l’accusé, c’est une victoire. Pourquoi prolonger le mandat de dépôt du suspect alors que les preuves sont inexistantes ?
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