Cap Créole : une aventure démarrée il y a 25 ans par la famille Berhault, qui a le vent en poupe

Depuis 25 ans, la famille Berhault, originaire de Normandie, propose des produits à base de poissons fumés, connus sous la marque Cap Créole. Ceux-ci sont distribués dans cinq boutiques réparties entre la Guadeloupe et la Martinique. Devenue leader dans son domaine, cette entreprise a aujourd’hui pignon sur rue.

En 1992, Olivier Berhault arrivait en Guadeloupe pour une période d’essai de six mois dans un restaurant. Originaire de Pont-Audemer dans l’Eure, il va alors se découvrir une passion qui lui donnera l’envie de poser ses valises en Guadeloupe pour les trente années suivantes.

Tout a donc commencé dans le restaurant qui l’employait à l’époque. Le restaurateur fabriquait son propre poisson fumé, à partir d’espèces tropicales (marlin, thazar, dorade coryphène…). Pris de passion pour cette technique, Olivier Berhault a décidé de confectionner son propre fumoir. Suite aux dégustations entre amis ou en famille, les avis étant unanimes, il a décidé d’en faire sa profession.

Olivier Berhault décide de s’associer avec un ami, Frédéric Rey. Caraïbes Fumés voit ainsi le jour en 1996 grâce à ce duo. Très vite, les produits Cap Créole sont redemandés et les ventes s’envolent. L’entreprise prend alors une tournure familiale avec Jérémie, le frère d’Olivier qui devient le troisième associé de l’entreprise. Une poignée d’années plus tard, Virginie vient renforcer les rangs en tant que technicienne de production et David en tant que responsable des commandes et de la gestion des stocks. Les frères et sœurs verront leur maman les rejoindre en Guadeloupe en 2019.

Durant ces 25 années, Caraïbes Fumés a développé environ 120 références (tartare, carpaccio, saucisson, rillettes…) qui sont distribuées dans cinq boutiques. Trois sont situées en Guadeloupe, deux en Martinique. Mais Caraïbes Fumés, c’est aussi 50 salariés et l’inauguration d’une seconde usine de transformation en Martinique. L’entreprise envisage même à moyen terme de produire en métropole afin de permettre, pourquoi pas, aux Normands de déguster ces produits à base de poissons fumés.

Si les parts de l’entreprise ont été cédées à Benjamin Aubery en 2018, les frères et sœurs de la famille Berhault ont conservé leur poste respectif et assurent toujours la meilleure préparation de ces produits à base de poissons fumés.