Abymes : un boa constrictor détenu illégalement découvert par la police

Par Thierry le Vendredi 11 août 2023 - 1182 vues

Lors d’une perquisition menée mercredi 9 août aux Abymes, les policiers ont fait une découverte pour le moins inhabituelle. Dans l’habitation visée, ils ont été surpris par la présence d’un boa constrictor. Or, le propriétaire en question ne disposait d’aucune autorisation pour détenir ce type de serpent dont l’espèce est protégée.

C’est donc une surprenante découverte à laquelle les agents de police ont été confrontés mercredi dernier aux Abymes. Alors qu’ils menaient une perquisition dans un logement, ils ont eu la surprise de constater qu’un occupant inattendu s’y trouvait également. Les fonctionnaires y ont découvert un boa constrictor mesurant 1m70 et pesant 10 kg.

Ce serpent, dont l’habitat naturel se situe sur le continent américain, a été retiré à son propriétaire. Il a été remis à la police de l’environnement et une procédure sera activée à l’encontre de la personne qui le détenait de façon illégale.

On rappelle qu’en France, le commerce et la détention d’animaux non domestiques, tels qu’un boa, sont contrôlés par trois niveaux de réglementation : la convention de Washington (CITES), la réglementation européenne (règlement CE 338/97) et la réglementation française (Code de l’environnement et arrêté du 8 octobre 2018 relatifs à la détention des animaux non domestiques).

Toute personne qui souhaite posséder en toute légalité un animal appartenant à une catégorie dite non domestique, se doit de respecter cette réglementation, plus ou moins difficile et contraignante en fonction de l’espèce, de son origine, de sa dangerosité, mais également de l’usage qui en est fait.

Si le boa constrictor, tout comme le python royal ou le serpent des blés (non CITES, non UE) sont souvent vendus ou donnés sans obligation spécifique du fait qu’ils sont non dangereux, peu, voire pas menacés et d’entretien facile, deux obligations sont toutefois à respecter :

  • l’animal doit provenir d’un élevage agrée et faire l’objet d’un certificat de cession ;
  • il doit être identifié par un vétérinaire et inscrit sur la base de données d’identification de la faune protégée (I-FAP) sauf pour le serpent des blés.

En Guadeloupe, c’est la division de la santé et de la protection des animaux, des végétaux et de l’environnement de la DAAF (Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt) qui possède les compétences nécessaires pour répondre à ces questions.

Tags

WhatsApp

Réseaux sociaux

Dernières actialités

Back To Top