Selon une récente étude publiée le 7 mars 2023 par l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Études Économiques), « les écarts de pension de retraite entre hommes et femmes sont plus faibles pour les Guadeloupéens qu’en France métropolitaine ».
Dans cette étude, qui s’intéresse au vieillissement de la population, source d’enjeux économiques et sociaux, en particulier pour les femmes, l’INSEE révèle que les écarts entre les pensions de retraite sont plus faibles chez les retraités guadeloupéens que chez les retraités de l’hexagone. En cause, les écarts de salaire, les types de profession et les durées de cotisations qui sont différents.
L’étude, qui s’est appuyée sur un échantillon interrégimes de retraités en 2016, porte sur les retraités guadeloupéens, désignés comme étant des personnes nées en Guadeloupe et vivant dans un département ou une région d’outre-mer.
Elle annonce que les femmes de Guadeloupe sont plus concernées par le minimum vieillesse que les hommes, avec un taux de 24 % contre 19 % pour la gent masculine. Cette différence s’explique du fait qu’elles sont plus souvent confrontées à un départ à la retraite pour inaptitude que les hommes. En effet, « 26 % des natives de Guadeloupe ont été concernées par un départ pour inaptitude au moment de l’âge légal d’ouverture des droits à la retraite contre 18 % des hommes ».
En revanche, l’étude démontre que « les écarts de pension entre les hommes et les femmes sont moins élevés en Guadeloupe qu’en France métropolitaine ». Si le montant de pension de retraite des natives de Guadeloupe est inférieur de 17 % à celui des hommes, cet écart est encore plus marqué en France métropolitaine avec une différence de 42 %. En cause, la durée de cotisation, la qualification (ou niveau de rémunération) ainsi que l’âge de départ à la retraite.
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